
Tradition remontant au XIVe siècle, une potale est, à l'origine, une niche à larmier creusée dans un mur mitoyen pour s’assurer de sa propriété[1].
Le terme potale en Belgique, désigne une niche contenant une statuette protectrice.
Ce mot provenant de la langue wallonne dans laquelle sa signification originelle est petit trou (potè) est passé à la langue française[2],[3].
Les potales peuvent être de plusieurs types et formes en fonction du lieu où elles sont placées et de la fonction qu’elles sont censées remplir, et constituées de différents matériaux. Certaines remontent au Moyen Âge, où elles faisaient l’objet de dévotion à la vierge ou aux saints réputés comme apportant leur protection contre différentes maladies ou calamités.
En raison de leur valeur esthétique ou historique, de nombreuses potales sont considérées comme faisant partie du petit patrimoine et sont protégées par des arrêtés de classement.